Dans l’objectif de combattre la diffusion des rumeurs et intox, le réseau des journalistes pour la paix et le développement (REJOPAD) vient d’outiller une trentaine de journalistes venus des différents coins du nord et sud Kivu sous une thématique dénommée « FORMATION DES JOURNALISTES EN PREMIERE LIGNE CONTRE LES RUMEURS, LA DESINFORMATION ET LA MESINFORMATION PAR LA MAITRISE DE L’INFORMATION ET VERIFICATION DES FAITS DANS LES 26 PROVINCES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ».
Pour KITSA, un des facilitateurs de cet atelier, la manipulation du public par les personnes mal intentionnées, les réseaux sociaux et l’accélération du rythme de production figurent parmi les facteurs favorisant la diffusion des rumeurs et intox. Il pense que la mise en place d’un service de vérification de l’information, le développement du journalisme d’investigation et apporter un esprit critique à toute information des réseaux sociaux peuvent réduire la propagation des fausses informations.
Pour sa part, Serge BAHATI, coordonnateur du REJOPAD qui organise cet atelier, ces assises inscrites dans le cadre du projet « MASOMO YA HABARI, sont une porte d’entrée pour les journalistes soucieux de lutter contre les rumeurs, la mésinformation et la désinformation de l’information. Il ajoute que son réseau reste disposé pour répondre à toutes préoccupations des journalistes ayant bénéficié de ladite formation, et ce, dans le cadre de mettre en pratique la matière apprise afin de fournir à la population une information exacte et vérifiée.
« Cette formation est le début de votre lutte contre les rumeurs et désinformation de l’information. » Nous ne nous limiterons pas à vous donner les brevets, mais à vous accompagner dans cette lutte pour sauver le peuple qui périt par manque de connaissance. À travers une plateforme créée par REJOPAD, vos préoccupations auront des réponses et l’accompagnement nécessaires pour une bonne exécution de cette mission qui vous est confiée. « Nous remercions les participants qui ont répondu présents à notre invitation ainsi que les intervenants qui ont facilité la transmission de cette matière si édifiante. » Explique SERGE BAHATI
Pour un des bénéficiaires de cette formation, John Tsongo, le choix des facilitateurs et modules abordés ont permis aux journalistes de découvrir des nouveaux outils nécessaires à utiliser pour une bonne exécution de leur métier.
« Nous qualifions cette formation d’une grande réussite au départ de la matière si noble qui nous a été transmise par différents intervenants soucieux de notre épanouissement. » Ces assises nous ont été également bénéfiques, car elles nous ont mis en contact avec nos confrères et consœurs venus des différentes villes et territoires du nord et sud Kivu pouvant nous être utiles dans la vérification d’une information survenue dans une de leurs entités et autres tâches nécessitant leur intervention. Nous promettons de la mettre en pratique pendant la réalisation de nos productions en cas de nécessité. Nous remercions infiniment l’organisateur de cette formation et nous demandons de songer toujours à l’organisation des ateliers de formations portant sur les sujets sensibles permettant aux journalistes de découvrir des outils nécessaires à adopter pour l’amélioration de leur travail quotidien. » Renchéri John
Durant deux jours, soit du lundi 13 au mardi 14 novembre 2023, cet atelier de formation qui s’est clôturé par la remise des brevets de participations à ses bénéficiaires, a réuni des journalistes venus de GOMA, BUKAVU, MINOVA, RUTSCHURU et MASISI.
Cette dernière s’est tenue à l’hôtel JERRYSON situé sur l’avenue des orchidées au quartier des volcans dans la commune et ville de GOMA au nord Kivu.
Gisèle BASHWIRA